Cicéron a décrit l’histoire des Papirii à son ami, Papirius Paetus, un membre plébéien de la famille, qui ignorait l’origine patricienne de la famille. Selon Cicéron, les Papirii étaient l’une des mineures gentes, la moindre des deux divisions faites entre les gentes patriciennes à Rome [2]. Les gentes maiores étaient les maisons patriciennes les plus grandes ou les plus nobles, tandis que les autres familles patriciennes constituaient les gentes minores. La distinction précise entre les deux divisions n’est pas connue, et aucune liste des familles appartenant à chacune n’a survécu à l’antiquité. Cependant, il a été suggéré que les gentes maiores se composaient, au moins en partie, des familles qui sont venues à Rome au temps de Romulus, tandis que les gentes minores étaient constituées des familles patriciennes enrôlées après la destruction d’Alba Longa, ou sous les Tarquins. [1]
La forme originale du nomen Papirius était Papisius, et tous les premiers Papirii auraient été connus sous ce nom, bien que plus tard ils aient toujours été appelés Papirii. Un certain nombre d’autres anciennes nomen ont connu la même évolution; Fusius devenant Furius, Valesius devenant Valerius et Vetusius devenant Veturius. Cicéron écrit que le premier des Papirii à adopter l’orthographe « moderne » fut Lucius Papirius Crassus, consul en 336 avant J.C. [2] [1]