
821JU – Denier Serratus Juventia – Caius Juventius Talna
INDICE DE RARETE : 10+
1
10+
ATELIER : Rome
Le monétaire responsable de l’émission de cette monnaie était C. Iuventius Thalna.
Nom Complet : C. Iuventius Thalna (C. pour Caius)
Fonction : Il était un des magistrats monétaires (souvent appelés tresviri aere argento auro flando feriundo, ou III vir monetalis) responsables de la frappe de la monnaie à Rome pour l’année en question.
Gens (Famille) : Il appartenait à la Gens Iuventia.
Contexte et Incertitude :
Le cognomen (surnom) Thalna était porté par plusieurs membres de la Gens Iuventia à cette époque.
Il est souvent associé à d’autres membres illustres de sa famille, comme Marcus Iuventius Thalna, qui fut consul en 163 av. J.-C. Cependant, en raison de l’écart chronologique, le monétaire C. Iuventius Thalna de 154 av. J.-C. n’est probablement pas le consul de 163 av. J.-C., mais plutôt un parent (possiblement le fils ou le neveu) qui a exercé cette magistrature junior dans le cadre de son cursus honorum (carrière politique).
À l’époque républicaine, les monétaires avaient la liberté de choisir les types monétaires (les motifs), et ils choisissaient souvent des motifs qui faisaient référence à l’histoire de leur famille ou à leurs ancêtres. Le type standard de Roma/Victoire en bige de cette monnaie est cependant très commun dans cette période et ne donne pas d’indication iconographique spécifique sur sa famille, à l’exception de l’inscription de son nom.
Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon
C. Juventius Talna. Monétaire vers 560 (194 av. J.-C.)
Ce personnage, auquel on donne quelquefois à tort le prénom de Manias, fut tribun du peuple en 584 (170 av. J.-C.), préteur en 587 (167 av. J.-C.), et enfin consul avec Ti. Sempronius Gracchus. Chargé de faire la guerre en Corse, le sénat lui vota des remerciements pour ses succès ; en recevant cette nouvelle, il en eut une telle joie, suivant le récit de Tite-Live, qu’il tomba mort sur-le-champ. Le monogramme A. a été lu ATIL par Cavedoni qui donne le denier à C. Atilius ; mais cette interprétation peu vraisemblable est abandonnée aujourd’hui.
Lieu de découverte (1 exemplaire)