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1786AN – Denier Marc Antoine – Marcus Antonius

Avers : ANT. AVG. III VIR. R. P. C (Antonius Augurus Triumvir Rei Publicæ Constituandæ, Antoine augure triumvir pour la restauration de la République)

Trirème voguant à droite avec l’acrostolium.

Revers : LEG XX (Legionis vicesimus, de la vingtième Légion)

Aigle légionnaire, “aquila” tournée à droite entre deux étendards, “signa”.

BNF 3.59gr

Atelier

Patras

Datation : 32 – 31 avant J.C.

Matière : Argent

Gens : Antonia

RéférenceRRC 544/36 -B.135 (Antonia) – CRR.1243

Descriptif : Marc Antoine, après avoir rompu avec Octave, joignit ses forces à celles de Cléopâtre et rencontra celles d’Octave à Actium (31 avant J.-C.). La flotte d’Octave, commandée par Agrippa, gagna la bataille navale tandis que la flotte égyptienne s’enfuyait, bientôt suivie par Antoine qui se retira en Égypte avant de se suicider l’année suivante avant l’arrivée d’Octave à Alexandrie. 

La vingtième légion de Marc Antoine reformée par Octave prend le nom de Valeria Victrix et sera cantonnée en Germanie Inférieure sous Tibère avant de passer en Bretagne. Ses symboles étaient le sanglier et le capricorne.

Pour l’ensemble des deniers des légions, M. Crawford a relevé une estimation de 864 coins de droit et de 960 coins de revers représentant une production massive, comprise entre deux et quatre millions de deniers. Le coût d’une légion était d’un million de deniers par an.

Le navire de guerre de l’avers (source : marine-antique.net) : 

Il est quasiment identique sur toute la série. Il est figuré complet vers la droite. Il s’agit peut-être du navire amiral d’Antoine, un 5.
De la coque sortent X rames figurées par un simple trait. A leur sommet un petit disque forme une série en surépaisseur de la préceinte haute. Celle-ci se prolonge vers la proue jusqu’à un proembolon et vers la poupe jusqu’à l’aplustre. On ne peut affirmer que chaque disque représente un sabord de nage car l’emplacement de certains à la proue et à la poupe seraient étranges.
Les rames masquent la préceinte basse qui sert de support à l’éperon. Elle se situe peu au dessus de la quille. L’éperon de ce navire est un éperon trident à 3 lames.

La proue verticale est une arme de combat doté de l’éperon trident et du proembolon. Elle est surmontée d’un faux-stolos à volute qui sert de protection au pont et à l’abri de proue qui est surmonté d’un étendard.
La poupe s’élance vers l’arrière par une courbure légère. Elle se termine par un aplustre à 5 branches fixées sous un disque. Un abri sur le pont à la poupe fait la symétrie avec celui de la proue. Le gouvernail dispose de 4 globules sur son axe vertical.

Sur le pont, entre les deux abris, on distingue X globules qui représentent la tête de passagers ou des marins.

Legio XX

Une première Legio XX fut probablement levée par Jules César lors des guerres civiles qui l’opposèrent à Pompée (49 à 45 av. J.-C.). À son avènement en 44 av. J.-C., Octave (qui devait devenir l’empereur Auguste en 27 av. J.-C.) hérita de 60 légions, nombre qu’il réduisit à 28.

La légion qui devait devenir la Valeria Victrix fut probablement recrutée vers les années 30 av. J.-C. par Octave à partir d’unités déjà existantes lors de la bataille d’Actium (31 av. J.-C.). Selon Tacite, la légion reçut ses étendards de Tibère lorsqu’elle fut envoyée en Espagne (Hispania Tarraconensis) en 25 av. J.-C. en vue des guerres cantabres menées par Auguste et Marcus Vipsanius Agrippa de 29 à 19 av. J.-C. Un commentaire du général Germanicus indique que la légion recevait des recrues en provenance d’Orient en 14 apr. J.-C.

Lieux de découverte (50 exemplaires)

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Galerie (deniers classés par ordre décroissant de masse)

British Museum: R.9521

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Christopher Merat

Je suis le rédacteur de ce site, numismate et avant tout passionné d'Histoire et de mythologie.