You are currently viewing 962MA – Denier Marcia – Marcus Marcius

962MA – Denier Marcia – Marcus Marcius

Avers : Anépigraphe

Tête de Rome à droite, coiffée d’un casque ailé; derrière la tête, un modius; sous le cou, marque de valeur (XVI).

Revers : M-(MAR)-C // ROMA (Manius Marcius // Roma)

Victoire dans un bige galopant à droite, tenant une couronne et les rênes; sous les chevaux, deux épis de blé.

BnF 3.85g

Atelier

Rome

Datation 134 avant J.C.

Matière Argent

Gens : Marcia

Références : RRC 245/1 – B.8 (Marcia) – Syd.500

Descriptif : Le modius du droit et les deux épis du revers rappellent que le père de notre monétaire, portant le même nom Manius Marcus, fut le premier à distribuer du blé pendant qu’il était édile du peuple. Il donna un modius par citoyen. Le modius était la plus grande mesure sèche du système romain. Il correspondrait à un décalitre actuel. Le modius servait à mesurer le blé battu a contrario du corbis qui était utilisé pour mesurer le blé encore sur l’épi.

Galerie : Deniers classés par ordre décroissant de masse.

Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon

M. Marcius M. f. Monétaire vers 635 (119 av. J.-C.)

Pline mentionne un Manius Marcius, édile du peuple, qui se rendit populaire par la distribution de blé qu’il fit faire au prix minime d’un as par boisseau : M’.Marcius aedilis plebis primus frumentum populo in modios assibus datavit. C’est le père de notre monétaire qui s’appelle Manii filius, et sur les monnaies duquel on voit un boisseau et deux épis, symboles de la libéralité de son père. L’édile vivait par conséquent vers l’an 600(154 av. J.-C.), car son fils exerça sa charge de monétaire environ quarante ans plus tard, et fut probablement collègue de Cn. Domitius Ahenobarbus. Il n’est pas possible d’accepter l’opinion de Borghesi qui donne ces pièces à M. Marcius Ralla, tribun militaire tué dans la guerre contre les Boii en 561 (193 av. J.-C.); ce personnage était fils d’un Marcus Ralla et non d’un Manius . Ce qui a induit Borghesi en erreur, c’est que ces pièces ont été généralement lues à tort Marcus Marcius Marci filius; cette lecture, encore donnée par Cohen, est erronée. Sur tous les exemplaires du triens et du quadrans qui nous sont passés sous les yeux (il y en a quinze dans la collection d’Ailly), nous avons toujours lu Marcus Marcius Manii filius. Au surplus, la présence du boisseau et des épis, sur le denier, confirme cette lecture.

Lieux de découverte (439 exemplaires)

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Enregistrer

Laisser un commentaire

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Christopher Merat

Je suis le rédacteur de ce site, numismate et avant tout passionné d'Histoire et de mythologie.