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1099LI – Semis Licinia – Publius Licinius Nerva

 Avers : P. NERVA (Publius Nerva)

Tête laurée de Saturne à droite, derrière marque de valeur S.

Revers : ROMA (Rome)

Proue de navire à droite, sur laquelle est une femme debout à droite, tenant une patère, à droite marque de valeur S.

BnF 5.10gr

Atelier

Rome

Datation 113-112 avant J.C.

Matière Alliage cuivreux

Gens : Licinia

Références : RRC 292/2 – B.8 (Licinia)

Extrait de Description historique et chronologique des monnaies de la République romaine d’Ernest Babelon

P. Licinius Nerva. Monétaire vers 644 (110 av. J.-C.).

Cohen a attribué à la famille Silia les pièces qui suivent et qui ont en légende P. Nerva. Le cognomen Nerva a été porté, en effet, par des Silii, mais beaucoup plus tard que l’époque à laquelle se rapportent les monnaies dont nous allons nous entretenir. Le premier des Silii que l’histoire mentionne avec ce surnom, est P. Silius P. f. Nerva, consul en 734 (20 av. J.-C.). L’attribution faite par Cohen et les anciens numismastistes ne repose donc sur aucun fondement. C’est Mommsen qui a reconnu que les pièces en question doivent être classées à la famille Licinia . Il les attribue à P. Licinius Nerva, préteur en Sicile, en 651 (103 av. J.-C.). Dès lors, le type du denier qu’on n’expliquait,jusqu’ici, que fort imparfaitement, devient très clair : un des ancêtres du monétaire, C. Licinius Crassus, tribun du peuple en 609 (145 av. J.-C.), rassembla le premier le peuple dans une enceinte clôturée (soeptum) à l’occasion des votes par comices ; et un peu plus tard, en 614 (140 av. J.-C.), fut introduit le bulletin de vote. La médaille n° 7 représente le pont élevé à quelque hauteur au-dessus du sol, qui aboutissait à l’urne de vote, et sur lequel une seule personne pouvait passer à la fois. « Un citoyen qui est encore sur les marches de l’estrade, et dont on ne voit que la partie supérieure du corps, reçoit des mains du rogator son bulletin de vote, pendant qu’un autre citoyen, déjà monté sur l’estrade, dépose son vote dans l’urne placée sur un piédestal. Les lignes parallèles qui se voient par derrière, et le siège dont on aperçoit la partie inférieure sont, d’après l’ingénieuse explication de Cavedoni, les cordes tendues qui séparaient les tribus les unes des autres, et le siège ou le banc des tribuns ». Un type du même genre et non moins curieux se voit sur un denier de L. Hostilius Saserna . On n’a pas encore expliqué, jusqu’ici les symboles qui se trouvent au revers des monnaies de bronze.

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Christopher Merat

Je suis le rédacteur de ce site, numismate et avant tout passionné d'Histoire et de mythologie.